Dans un contexte économique en constante évolution, la diversification du patrimoine revêt une stratégie essentielle pour amoindrir les risques et optimiser les rendements. Si les actifs traditionnels, tels que les actions et les obligations, constituent une assise solide pour tout portefeuille, les investissements alternatifs présentent des opportunités de diversification plus attractives.
Les actifs traditionnels : piliers de la diversification
Les actifs traditionnels, comme les actions et les obligations ainsi que leurs multiples dérivés, détiennent un rôle crucial dans la diversification d'un portefeuille. Les actions, bien que plus volatiles et risquées, offrent un potentiel de croissance supérieur aux obligations. Ces dernières, en revanche, procurent un revenu stable et protègent contre l'inflation. En combinant ces 2 grandes classes d’actifs dans des proportions adaptées au profil de risque de l'investisseur, celui-ci construit un portefeuille équilibré et résilient aux fluctuations du marché.
Les investissements alternatifs : pour explorer de nouveaux horizons
Les investissements alternatifs sont aujourd’hui légion. Citons entre autres le capital-investissement, l'immobilier non coté, les matières premières et les fonds d'investissement alternatifs (FIA). Ils se caractérisent par leur fort potentiel de diversification et la possibilité d'accéder à des rendements plus élevés. Cependant, important de noter que ces investissements présentent des risques plus conséquents et nécessitent une compréhension approfondie de leurs caractéristiques spécifiques.
Diversification stratégique : trouver le juste équilibre
La clé d'une diversification réussie réside dans l'élaboration d'une stratégie adaptée aux objectifs financiers et au profil de risque de l'investisseur. Il est prudent de confier cette mission à un expert au regard averti : le conseiller en gestion de patrimoine indépendant (CGPI).
En effet, il est question de soigneusement analyser les différents types d'actifs, leurs corrélations et leurs niveaux de risque respectifs, ce qui relève particulièrement de la compétence du CGPI. Celui-ci dispose d’une large vision et d’une expertise approfondie dans de multiples domaines, ce qui permet de guider l'investisseur dans ses choix et de construire un portefeuille performant.
Pourquoi intégrer des actifs alternatifs en guise de diversification ?
Nombreux sont ceux qui se limitent aux actifs traditionnels, qui sont d’ailleurs les plus connus, pour diversifier leur portefeuille. Pourtant, les investissements alternatifs sont une mine d’avantages pour affiner cette stratégie.
Ceux-ci permettent de réduire le risque global du portefeuille, du fait qu’ils sont décorrélés des marchés des actifs traditionnels et de l'impact de leurs fluctuations du marché sur la performance globale du patrimoine.
Les investissements alternatifs génèrent aussi un potentiel de rendement accru et un accès plus large à des opportunités d'investissement inaccessibles aux investisseurs individuels.
Attention toutefois à prendre en compte certains points de vigilance, en ce qu’il s’agit de ces investissements alternatifs. Par exemple, citons les risques plus élevés. Afin de les contourner, il est crucial de disposer d’une compréhension approfondie de leurs caractéristiques. Ces actifs alternatifs sont plutôt dédiés aux investisseurs ayant une tolérance au risque élevée.
Ces classes d’actifs sont aussi caractérisées par une liquidité réduite, pour la grande majorité. En effet, elles ne sont pas cotées en bourse et peuvent être difficiles à vendre rapidement, ce qui peut limiter la flexibilité dans la gestion du portefeuille.
C’est pourquoi, la diversification efficace et pertinente du portefeuille doit reposer sur une stratégie bien ficelée. Le CGPI met en place les grandes lignes de cette approche stratégique pour optimiser les rendements et minimiser les risques. Ce, tout en l’adaptant au profil de l'investisseur, à l’analyse des points forts et des faiblesses de son portefeuille afin de réaliser les aménagements qui s’imposent. Le CGPI déterminera les priorités et les objectifs au fur et à mesure de l’évolution des marchés et des différentes conjonctures (économiques, environnementales).