Le FCPI ou fonds commun de placement dans l’innovation est un outil de placement ayant entre autres pour objectif de réduire l’impôt sur le revenu de l’investisseur. Le placement consiste à investir auprès d’entreprises jeunes nouvellement créées. Ce sont des entreprises qui sont d’une part non cotées, et qui, d’autre part, sont en pleine expansion et dites innovantes. En effet, celles-ci œuvrent principalement dans le secteur de l’environnement qui est en perpétuelle évolution, dans celui de la médecine également, par rapport au développement des recherches, ainsi que dans le secteur des nouvelles technologies.
Des risques de perte en capital
Investir en FCPI c’est diversifier son portefeuille d’actifs : il peut être placé dans son patrimoine à titre d’actif destiné à dynamiser celui-ci. À garder toutefois en tête qu’il s’agit d’un produit de placement risqué, dans la mesure où le succès de l’entreprise choisie n’est pas garanti. Ceci puisqu’il s’agit d’une entreprise récemment lancée et dont la solidité financière est plus ou moins précaire. De plus, l’investissement est verrouillé sur une période de 5 ans, où la sortie en fonds n’est pas autorisée sous peine de perdre les avantages fiscaux qui y sont rattachés. Le marché secondaire ne présente pas non plus une certaine liquidité.
Quels sont les actifs qui composent les FCPI ?
Les fonds communs de placement dans l’innovation se composent d’actions et d’obligations ou encore de parts émises par les entreprises auprès desquelles le particulier décide d’investir. Celles-ci doivent par ailleurs avoir alloué un certain budget dans la recherche afin d’être éligibles au statut d’entreprise innovante. Par ailleurs, l’impôt de solidarité sur la fortune étant remplacée par l’IFI qui est l’impôt sur la fortune immobilière, celui qui investit dans le fonds n’est plus assujetti au paiement de ce dernier, et ce, à compter du 01er janvier 2018.